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Photo du rédacteurDidier Naud

Les fondements du coaching

Dernière mise à jour : 17 juil. 2024

Le coaching cognitif. Clarification 1.



Le terme de coach recouvre à notre époque des compétences et des activités pour le moins variées. Ainsi le coach a pris la place de l’entraineur dans bien des milieux sportifs où il est censé apporter, simultanément, expertise technique et équilibre psychologique.

Nombre d’acteurs, de danseurs, de chanteurs, bénéficient également de la présence et du soutien de coachs pour exercer leurs disciplines. Dans l’univers de l’entreprise, comme dans le monde du sport ou de l’art, le coaching occupe une place importante pour aider les individus à mieux vivre et pratiquer leurs métiers. Devant une telle extension et un tel usage du coaching il parait nécessaire de rappeler quelques données fondamentales à propos de son initiation et de sa réalisation.


1. Les réalités de la pratique.

Si l’on peut, dans de nombreux cas, disposer d’un cadre contractuel pour engager et réaliser une démarche de coaching, ce cadre ne suffit pas pour comprendre les tenants et aboutissants d’une démarche qui fait nécessairement appel à des considérations subjectives En effet la réussite d’un coaching tient, en grande partie, à la relation existant

entre le coaché et le coach ; relation qui ne résulte pas simplement du respect d’un protocole ou d’une application des règles de conduites.

Cette relation se fonde sur la confiance et engage parfois une tierce personne comme le prescripteur, le représentant d’une entreprise, d’une institution, d’une association…Quoi qu’il en soit, la pratique du coaching révèle l’extrême importance des impressions subjectives, de l’intuition, pour son appréhension et son déroulement. L’expérience montre combien les perceptions, les sentiments influent sur les positions respectives du coaché et du coach et combien elles conditionnent leur travail et la qualité de leur collaboration. Cette

réalité qui saute aux yeux de tous les praticiens avérés ne fait pourtant l’objet d’aucune étude sérieuse dans la littérature et les écoles officielles. On peut même avancer qu’elle est, la plupart du temps, occultée dans tous les écrits et manuels qui décrivent par le menu la pratique du coaching. Cela se vérifie lorsque l’on veut en étudier les premières étapes, les phases de prises de contact, qui sont presque systématiquement passées sous silence dans les ouvrages de référence.

Or l’initiation d’un coaching révèle le rôle majeur joué par la perception et l’intuition des acteurs de la démarche. C’est pourquoi il importe d’en saisir l’importance.


2. A l’origine du coaching la subjectivité.

Il est aisé pour un praticien d’observer l’importance des impressions subjectives avant et pendant la première rencontre avec le coaché. Il se trouve dans l’obligation d’accorder une grande attention à tous les signes émis par le coaché mais aussi à toutes les sensations qui peuvent le traverser, s’il veut préserver les possibilités d’initier le coaching dans les meilleures conditions. Vaincre la défiance, surmonter les préjugés, respecter les sensibilités font partie du travail du coach au sens le plus fort et le plus noble du terme. Avant même

que ne démarre la procédure, que ne s’établisse un contrat, il convient de veiller à établir des relations de confiance informelles, à créer un climat favorable aux questionnements et aux échanges. Pour réussir à mobiliser son attention sur les facteurs subjectifs qui conditionnent la réussite d’un coaching il faut pouvoir admettre deux réalités indissociables. D’une part, l’expérience du coach constitue un atout décisif pour mener à bien cette forme de démarche. D’autre part, il est vain de vouloir objectiver la totalité du processus de coaching et de lui attribuer une rigueur quasi-scientifique Il s’agit, tout au contraire, de rechercher un équilibre continuel entre l’irruption de la subjectivité et les exigences d’un processus nécessairement soumis à des règles et des normes. Tout l’art du coaching se tient dans l’alternance du formel et de l’informel, du ressenti et du descriptif, de l’observable et de l’intuitif, de l’éprouvé et du prospectif.



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